Bon,
comme je vous l'avais dit hier à Faskrudfjordur où nous sommes arrêtés,
les noms de rue sont traduits en français (photo), ceci en mémoire des
pêcheurs bretons et flamands qui pêchaient la morue au large du village
entre 1825 et 1940 environ.
Il y avait là une infirmerie et une chapelle pour les Français. Le petit musée était très bien fait et très intéressant. À côté du musée, dans la cascade qui descend de la montagne, il y a des pierres avec le nom de goélettes qui se sont échouées. Il y a avait une roche avec le nom de Gabrielle, que j'ai prise en photo.
À côté du musée, une sculpture de Einar Jonson -- dont nous avions vu le musée à Reykjavik -- en hommage au docteur Charcot. C'est assez typique de ses sculptures.
Ensuite, nous avons pris la route. Toujours ces paysages
extraordinaires et très changeants. On s'est retrouvé avec des colonnes
de basalt dans les champs, des montagnes extrêmement hautes d'un côté
et la mer avec d'immenses plages de sables noirs de
l'autre côté. Difficile de rendre à quel point les paysages sauvages
sont incroyables. Le pire, c'est qu'on s'y habitue presque.
Jusqu'à Hofn, où nous arrêtons pour manger la spécialité locale
-- letturhumar, i.e, langoustines -- dans un restaurant gastronomique.
Rien de trop beau...Très très bon et rencontre avec des Français de
Guadeloupe très sympathiques.
Je vous ai dit qu'on s'en venait au chaud. Il fait chaud et
soleil... et nous sommes à côté du plus grand glacier d'Islande, le
Vatnajokull.
Correspondance:
Aline me dit que la description de Myvatn lui fait penser à
Rotorua en Nouvelle-Zélande. Je ne connaissais pas. Il y a aussi des
sources chaudes au Montaña et en Colombie Britannique, que nous avons
visitées. Pas de paysages lunaires toutefois dans les
deux derniers cas.
Lise me dit que c'est Paul le photographe, alors pourquoi pas de
photos prises par Paul. Tout simplement parce qu'on n'a pas de moyens de
les transférer. Attendez qu'il soit revenu à Montréal ! Pour vous
prouver qu'il prend des photos, j'ai pris une photo
de Paul qui prend une photo de moi qui prend une photo de lui!
Il y a aussi Richard qui doute que je sois capable de prononcer
tous les mots que j'écris. Il a raison de douter mais je m'améliore. Je
vous ferai une chronique linguistique spéciale bientôt.
Richard toujours m'explique la crise islandaise en la comparant à
l'Irlande et à la Grèce. Je vous fais un transfert pour ceux qui sont
intéressés. Toutefois, ma touche personnelle. Si j'emprunte et que ma
banque veut me prêter, je me dis qu'ils savent
ce qu'ils font. S'il est évident que je ne pourrai pas rembourser, la
banque le sait aussi. Si elle me prête, c'est qu'elle se dit qu'en
attendant, elle fera des profits avec de l'argent qui dort. Est-ce que
les deux n'ont pas leur part de responsabilité ?
C'était l'éditorial du jour! Ceci dit, ici on a vraiment l'impression
qu'il y a un avant et un après la crise. C'est un événement majeur à
tous points de vue.
Au plaisir!
Demain, on s'en va marcher sur un glacier. Vous pensez qu'on ne
sait pas ce qu'on veut? Vous avez un peu raison. En fait, on veut tout.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire