lundi 10 août 2015

29 juillet 2015: Des Français aux langoustines

Bon, comme je vous l'avais dit hier à Faskrudfjordur où nous sommes arrêtés, les noms de rue sont traduits en français (photo), ceci en mémoire des pêcheurs bretons et flamands qui pêchaient la morue au large du village entre 1825 et 1940 environ. 



Il y avait là une infirmerie et une chapelle pour les Français. Le petit musée était très bien fait et très intéressant. À côté du musée, dans la cascade qui descend de la montagne, il y a des pierres avec le nom de goélettes qui se sont échouées. Il y a avait une roche avec le nom de Gabrielle, que j'ai prise en photo. 

À côté du musée, une sculpture de Einar Jonson -- dont nous avions vu le musée à Reykjavik -- en hommage au docteur Charcot. C'est assez typique de ses sculptures.

Ensuite, nous avons pris la route. Toujours ces paysages extraordinaires et très changeants. On s'est retrouvé avec des colonnes de basalt dans les champs, des montagnes extrêmement hautes ‎d'un côté et la mer avec d'immenses plages de sables noirs de l'autre côté. Difficile de rendre à quel point les paysages sauvages sont incroyables. Le pire, c'est qu'on s'y habitue presque.



Jusqu'à  Hofn, où  nous arrêtons pour manger la spécialité locale -- letturhumar, i.e, langoustines -- dans un restaurant gastronomique. Rien de trop beau...Très très bon et rencontre avec des Français de Guadeloupe très sympathiques. 

Je vous ai dit qu'on s'en venait au chaud. Il fait chaud et soleil... et nous sommes à côté du plus grand glacier d'Islande, le Vatnajokull.

Corre‎spondance:
‎Aline me dit que la description de Myvatn lui fait penser à Rotorua en Nouvelle-Zélande. Je ne connaissais pas. Il y a aussi des sources chaudes au Montaña et en Colombie Britannique, que nous avons visitées. Pas de paysages lunaires toutefois dans les deux derniers cas.

Lise me dit que c'est Paul le photographe, alors pourquoi pas de photos prises par Paul. Tout simplement parce qu'on n'a pas de moyens de les transférer. Attendez qu'il soit revenu à Montréal ! Pour vous prouver qu'il prend des photos, j'ai pris une photo de Paul qui prend une photo de moi qui prend une photo de lui!

Il y a aussi Richard qui doute que je sois capable de prononcer tous les mots que j'écris. Il a raison de douter mais je m'améliore. Je vous ferai une chronique linguistique spéciale bientôt.

Richard toujours m'explique la crise islandaise en la comparant à l'Irlande et à la Grèce. Je vous fais un transfert pour ceux qui sont intéressés. Toutefois, ma touche personnelle. Si j'emprunte et que ma banque veut me prêter, je me dis qu'ils savent ce qu'ils font. S'il est évident que je ne pourrai pas rembourser, la banque le sait aussi. Si elle me prête, c'est qu'elle se dit qu'en attendant, elle fera des profits avec de l'argent qui dort. Est-ce que les deux n'ont pas leur part de responsabilité ? C'était l'éditorial du jour! Ceci dit, ici on a vraiment l'impression qu'il y a un avant et un après la crise. C'est un événement majeur à tous points de vue.

Au plaisir!

Demain, on s'en va marcher sur un glacier. Vous pensez qu'on ne sait pas ce qu'on veut? Vous avez un peu raison. En fait, on veut tout.

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